Les visages sont tendus, les sourires figés. Devant l’usine de frites surgelées, ce mercredi matin, les camions rentrent difficilement sur le site et ceux qui en repartent sont vides. Après l’accident de travail qui a coûté la vie à Rachid, mardi après-midi, ses collègues ont arrêté le travail. Spontanément. Le mouvement a débuté le soir même du drame, comme le raconte Robert, un salarié de la ...
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